Une mère de famille âgée de 32 ans a
été jugée par le tribunal correctionnel de Perpignan pour avoir donné une
claque à son enfant âgé de deux ans et demi. Hospitalisé pour une
gastro-entérite, l’enfant refusait d’avaler ses médicaments. La mère a expliqué
aux enquêteurs, puis à la barre du tribunal, qu’elle était à bout de nerf après
48 heures quasiment sans dormir à tenter de soigner son enfant (20 minutes.fr).
Bien sûr, on ne peut pas gifler un
enfant de deux ans et demi, mais on ne peut pas non plus juger un acte dû à la
pire des tares de la société : inciter la femme à se marier ou à vivre en
couple, ce qui est exactement la même chose, et à procréer pour pondre des
marmots qui plus tard assureront la retraite des vieux. Pour vivre en couple et
pour pondre abondamment, il faut se préparer, il faut étudier, il faut avoir la
capacité de peser le pour et le contre. Et pour cela, il faut des lois et des
institutions qui fasse de l’éducation sous toutes ses formes la priorité des
priorités. Tant que le fric sera Roi et que les riches écraseront les pauvres,
les mères – l’immense majorité – continueront de gifler leurs enfants parce que
il y a des moments où ce n’est plus possible. Et puis – oui, je dois le
rajouter – tant que des crétins assassineront la psychanalyse et considéreront
Freud comme un dégénéré, le monde poursuivra sa route dans la misère psychique
et dans la plus totale incompréhension de l’être humain. Dire la vérité sur
Freud, dire la vérité sur cette thérapie, faire rembourser intégralement
l’analyse, mettre en place un contrôle impitoyable sur la capacité des psys –
10% au grand maximum ont des compétences -, serait un progrès marquant pour la
société. Il faut cesser de vivre sans savoir, de vivre dans l’angoisse, de
vivre dans des illusions destructrices. Apprendre à se connaître et à agir en
fonction de notre conscience et non des lois de la société est l’acte fondamental
qu’il faut se décider à imposer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire