Hier, le 5 juillet 2017, le compositeur
français, Pierre Henry, nous a
quittés. Il est décédé à Paris. Il était âgé de 89 ans. Souvent présenté comme
le père de la musique concrète, Pierre Henry le fut moins dans le sens
biologique – c’est Pierre Schaeffer (1910-1995) qui tint ce rôle en étant le
premier à composer des œuvres à partir de cellules prélevées dans les bruits
quotidiens – que dans l’acception mystique du terme, avec une majuscule. Ce Père-là,
intimidant mais adulé par des générations de pratiquants de la création sur
support (dans les studios d’électroacoustique ou derrière des platines de DJ),
s’est manifesté par la sainte trinité de l’artiste moderne (originalité,
productivité, notoriété) pour siéger au plus haut du ciel contemporain pendant
plus d’un demi-siècle…
Pierre Henry (* 1927): Fragments pour
Artaud (1970) --- François Dufrêsne, voce; Jean Baronnet, violoncello ---
I. Mexique
II. Les Taharumaras I
III. Maya
IV. Choeur de l'escalier
V. La religion
VI. Choeur de l'escalier II
VII. Le Temple d'Emese
VIII. Les Taharumaras II
IX. Le langage
X. Le petit poète
XI. Choeur de l'escalier III
XII. Le temple est là
XIII. Il n'y a que le vide
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