Le 11 mars 1867, il y a 150 ans
aujourd’hui, était créé à l’Opéra de Paris, « Don Carlos », opéra de Giuseppe Verdi. Don Carlos
fut jugé comme une œuvre différente de ce que Verdi avait écrit jusqu’alors. On
admirait – ou on détestait – ce qu’on percevait comme de nouvelles inventions
harmoniques, inconnues de ses opéras antérieurs ; et surtout, la manière
nouvelle de traiter la mélodie qui a beaucoup surpris à l’époque. Donc, dès la création,
on voyait en Don Carlos quelque chose de nouveau par rapport à avant,
même si (avec le recul historique) ce n’était pas exactement justifié…
Don Carlos, G. Verdi
Peter Konwitschny (regie)
Werner Hintze (dramaturgie)
Johannes Leiacker (Bühne)
Ramón Vargas (D. Carlos)
Iano Tamar (Elisabeth)
Alastair Miles(Philipe II)
Simon Yang (Le grand Inquisiteur)
Chor und Orchester der Wiener Staatsoper
Bertrand de Billy
2004
Pour aborder « Don
Carlos » :
Même si Verdi a remanié son opéra à
plusieurs reprises et a accepté de transformer sa version originale en langue
française, en 5 actes et 1 ballet en plusieurs versions en langue italienne
traduite de la version française, en 4 ou 5 actes tronqués, sans ballet et dans
un esprit totalement différent, le vrai et authentique « Don Carlos »
se retrouve dans les versions suivantes :
- Vinyle ou CD – John Matheson, BBC
Concert Otchestra, Joseph Rouleau, André Trump, Robert Savoie, Edith Tremblay,
Michelle Vilma. Version intégrale en français avec ballet. Superbe de fidélité
et de conscience par rapport au texte. Français impecable…
- DVD – Bertand de Billy, Chor und
Orchester der Wiener Staatsoper, Ramon Vargas, Iano Tamar, Nadja Michael, Bo
Skovhus, Alastair Miles. Version intégrale en français avec ballet conçu selon
Freud. Spectacle de folie auditive et visuelle, décalé, admirable en tous
points et que Verdi aurait vénérée…
- DVD – Antonio Pappano, Chœur du
Théâtre du Châtelet, Orchestre de Paris, Roberto Alagna, Thomas Hampson, Karita
Mattila, José Van Dam, Waltraud Meir. Version intégrale en français sans le
ballet. Version sage qui aurait pu être proprement miraculeuse par la direction
et la distribution vocale si la présence d’Alagna, pitoyable dans tous les
sens, ne venait pas anéantir ce qui aurait dû être une référence absolue…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire