La semaine de la Haute Couture printemps-été 2017 s’est installée à Paris. Il s’agit du salon annuel des anorexiques, femmes fils de fer dont la silhouette s’amenuise et dont le corps s’estompe et s’affaisse jusqu’à sortir de notre champ visuel pour s’effacer et se disloquer en un fétu de paille vite emporté par le souffle indicible d’un courant d’air immobile. Ce marché ignoble de la prostitution, organisé et fréquenté par les cercles crétinistes d’une mode imbécile, est repris en boucle par les journalistes radios et télés et suivi avidement par un peuple subjugué par le squelette anémié de jeunes femmes inconsciences.
Ceci – l’anorexie sur le
marché – est interdit par la loi qui a été voté et dont les décrets ne sont
toujours pas appliqués. Et que disent les femmes « libérées »,
les femmes qui se battent pour que l’homme n’exploite pas leur corps ? Je
n’ai rien entendu. Je n’ai pas vu de défilés de… contestations. Je n’ai
toujours pas appris qu’une femme - au moins une –ait tenté la grève de la
copulation, l’arme qui, en ces jours de guerres assurées, me semble la plus
efficace. En effet, que deviendrait l’homme sans un trou pour son bâton
pendouillant ? La femme possède « Nothung », le glaive de
Siegfried. Elle ne sait même pas s’en servir… à moins que… elle ne sente pas
capable de ne plus subir les habituelles humiliations !
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