Le moyen de locomotion le
plus dangereux, c’est la route. Et on a inventé le transport scolaire afin de
bunkeriser les enfants et les adolescents dans des lieux éloignés de leur
domicile pour leur enseigner ce qui reste à définir. Il en suit que, du plus petit
au plus grand, l’élève doit se taper des heures de bus pour atteindre son
établissement et retourner à son logis, ce qui est une perte de temps et une
accumulation de la fatigue. Il serait si simple que l’Education soit prodiguée,
quelques soient les niveaux, dans le quartier de la famille. Et oui, c’est
encore une affaire de fric. Mais je ne crois pas que la France en manque. Je
crois par contre qu’il suffirait de le prendre où il est, par commencer chez
les tricheurs et ensuite chez ceux qui gagnent plus que ne l’exige leurs
besoins. Opérer une vaste opération vases communicants éviterait – entres autres
– qu’un bus scolaire se trouve nez à nez avec un train.
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