Hulot recule. Hulot se
déstabilise. Hulot démissionne. Hulot trahit. Hulot cherche la porte de sortie.
Je ne parle pas de Monsieur Hulot, le génie de la politique montrée à l’écran,
mais du petit Nicolas qui, je ne sais pourquoi, est tant aimé par les naïfs. Il
est entré à la cour pour cautionner le Roi et rien de plus. Il savait en
acceptant d’être ministre qu’il ne serait qu’un paravent. Qui peut croire
aujourd’hui que des mesures écologiques sont possibles pour enrayer l’agonie de
la planète qui s’avère de plus en plus dangereuse pour l’humain. Il ne peut y
avoir de retour en arrière quand la machine n’a plus de freins. Et commence à
s’ajouter à la migration pour fuir les tyrans et les guerres, la migration
climatique qui va déplacer la moitié du monde vers les mêmes points qui
eux-mêmes finiront dans la désintégration la plus absolue. Ce drame inhumain
est l’œuvre de l’homme qui croit encore en des Dieux fallacieux et en des héros
mythologiques et wagnériens. L’homme a toujours été un grand malade pervers et
il n’a jamais voulu le voir, parce que jamais il n’a osé se regarder dans son
miroir. Il faut toujours payer sa dette. Le moment semble venu. Et si personne
ne me croit, c’est que la pulsion naturelle de la créature humaine, c’est
d’être dans le déni pour échapper à la peur. Plus aucun espoir n’est possible
alors que si, au lieu d’acclamer les Rois, vous aviez fréquenté Freud…
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