C’est digne d’un roman de
gare des années 50 et c’est pourtant au XXIe siècle que cela se passe, comme au temps des guerres de
religions – je précise même si il n’y a jamais eu, à ma connaissance, des
guerres qui ne soient pas de religions, ce qui est complétement absurde puisque
Dieu n’existe pas, mais il est vrai que la guerre est absurde et ne peut être
que ça -. Il y eu la fuite de Louis XVI, il y a aujourd’hui celle de Puigdemont qui, il y a encore 48 heures, déclarait
l’indépendance de son royaume, se nommant ainsi le Roi. Oui, mais le Roi
supérieur – le descendant de Charles-Quint – a décidé de le mettre aux arrêts
et de le soumettre à la question. Alors je comprends qu’il se soit empressé de
détaler et de profiter de l’absence de frontières – elles étaient quand même
bien pratiques ! – pour rejoindre, à grande vitesse, la France puis la Belgique
où il se trouve en ce moment. Et voilà que les catalans sont orphelins. Leur
bon Roi les a plantés sur place. Ce n’est pas notre enfant qui nous ferait
ça ! Ils me font rire ces gens de pouvoir. Plus ils nous narguent et plus
ils nous humilient, plus nous les vénérons, plus nous les adulons, plus nous
leur demandons d’en faire encore plus pour être odieux avec nous. Enfin… nuances !
Quand je dis nous, je veux dire vous, parce que moi je ne mange pas de ce pain
là… je ne vote pas et je n’autorise
personne à me donner des ordres.
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