Ce
Don Carlos – version originale de Verdi composé sur un livret en langue
française - est un pur et immense chef-d’œuvre et les versions italiennes – Don
Carlo - toutes confondues font pâles figures. Pour être convaincus écoutez la
version Matheson ou la version De Billy (avec l’image) et vous vous
débarrasserez des autres versions. La version Châtelet aurait pu être
magnifique malgré quelques coupures, mais Alagna est tellement pitoyable –
comme à son habitude -, que le spectacle est gâché.
Ce soi je vais regarder et écouter pour m’informer. Mais mon bonheur, c’est la version lyonnaise qui aura lieu en mars, parce que dans cette ville on peut faire confiance à l’innovation et à la qualité. Et comme ce n’est pas moi qui le dit, je vous donne avec grand plaisir la critique de ResMusica en qui je fais généralement confiance et qui rejoint le sentiment que j’ai sur le chef de l’Orchestre de l’Opéra de Paris. Il est vrai que j’ai beaucoup fréquenté son père Armin qui était d’un autre gabarit : « On attendait le scandale sur le plateau, c’est dans la fosse que finalement on le trouve. Ou peut-être dans cette salle de l’Opéra Bastille qui offre une ovation tonitruante à un chef ayant transformé sans complexe la musique de Verdi en une pompeuse fanfare. L’introduction, puis le chœur des bûcherons et de leurs femmes, incompréhensible et noyé par ce tsunami orchestral… On s’accroche à notre fauteuil dès les premiers instants tellement le choc est grand. Comme si pour écrire une lettre d’amour, Philippe Jordan avait opté pour un feutre Velleda (qui bave !) au lieu d’une pointe fine. C’est grossier (cuivres), c’est maniéré (quand se terminent ces silences ?), c’est incohérent (les trompettes au duo Rodrigue/Carlos), c’est rigide (un peu de rubato peut-être ?)… Mais Verdi reste Verdi, et lorsque le sublime solo de violoncelle résonne au quatrième acte, ce n’est que le compositeur que l’on peut congratuler… »
Bon, à vous de vous faire une idée en regardant Arte. Ce que j’ai entendu sur les différentes vidéos, c’est que cet opéra, en langue française, est chanté, ici, à Paris, dans une non-langue – une bouillie peut-être – par une Ebolie qui a pourtant un certain panache. Mais quand on est pas capable de prononcer notre langue, on de chante pas Don Carlos de Verdi. C’est vrai qu’il y a Kaufmann… J’espère qu’il a repris ses esprit et qu’il sera à la hauteur… parce qu'aujourd'hui, des jeunes ténors attachants et convaincants, il y en a quelques uns !
Ce soir 20h55, Arte… à ne pas manquer ou à fuir… mais quand même, par curiosité...
Ce soi je vais regarder et écouter pour m’informer. Mais mon bonheur, c’est la version lyonnaise qui aura lieu en mars, parce que dans cette ville on peut faire confiance à l’innovation et à la qualité. Et comme ce n’est pas moi qui le dit, je vous donne avec grand plaisir la critique de ResMusica en qui je fais généralement confiance et qui rejoint le sentiment que j’ai sur le chef de l’Orchestre de l’Opéra de Paris. Il est vrai que j’ai beaucoup fréquenté son père Armin qui était d’un autre gabarit : « On attendait le scandale sur le plateau, c’est dans la fosse que finalement on le trouve. Ou peut-être dans cette salle de l’Opéra Bastille qui offre une ovation tonitruante à un chef ayant transformé sans complexe la musique de Verdi en une pompeuse fanfare. L’introduction, puis le chœur des bûcherons et de leurs femmes, incompréhensible et noyé par ce tsunami orchestral… On s’accroche à notre fauteuil dès les premiers instants tellement le choc est grand. Comme si pour écrire une lettre d’amour, Philippe Jordan avait opté pour un feutre Velleda (qui bave !) au lieu d’une pointe fine. C’est grossier (cuivres), c’est maniéré (quand se terminent ces silences ?), c’est incohérent (les trompettes au duo Rodrigue/Carlos), c’est rigide (un peu de rubato peut-être ?)… Mais Verdi reste Verdi, et lorsque le sublime solo de violoncelle résonne au quatrième acte, ce n’est que le compositeur que l’on peut congratuler… »
Bon, à vous de vous faire une idée en regardant Arte. Ce que j’ai entendu sur les différentes vidéos, c’est que cet opéra, en langue française, est chanté, ici, à Paris, dans une non-langue – une bouillie peut-être – par une Ebolie qui a pourtant un certain panache. Mais quand on est pas capable de prononcer notre langue, on de chante pas Don Carlos de Verdi. C’est vrai qu’il y a Kaufmann… J’espère qu’il a repris ses esprit et qu’il sera à la hauteur… parce qu'aujourd'hui, des jeunes ténors attachants et convaincants, il y en a quelques uns !
Ce soir 20h55, Arte… à ne pas manquer ou à fuir… mais quand même, par curiosité...
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