Anne-Elisabeth Lemoine plongée dans sa honte... |
Je maintiens que la télé est une
véritable ouverture sur le monde parce qu’en zappant longuement et patiemment
ont fini toujours par trouver quelques pépites d’or, mais aussi et surtout un
ramassis, un concentré de la bêtise humaine qu’il est bon d’analyser à travers
la lucarne, parce que la lucarne à un cadre infranchissable ce qui donne à son
contenu un relief accentué. Et c’est
pour cela que je regarde des émissions irregardables par tous les êtres
normalement constitués. J’ai ri aux éclats – avant de vomir – à la vue et aux
propos d’Anne-Elisabeth Lemoine qui succède à Lapix dans « C’est à
vous ». C’est femme, niaise et inculte a tout tenté avec une couche de
pseudo-sentimentalité bien grasse et bien écœurante, de me faire pleurer sur la
mort de Mireille Darc en la montrant comme la femme que le monde a admiré et
admire comme ma grand-mère admirait ses chaussettes sales et trouées. Trois
minutes pour expliquer qu’une actrice de cinéma est décédée, c’est bien. Trois
quarts d’heure, c’est abuser, c’est violer ma conscience, c’est voler ma pensée.
Et je ne raconte pas le scandaleux direct avec Julie Gayet où Lemoine à insisté
à la manière de la Gestapo pour connaître son intimité au lit avec l’ancien Roi
de France, alors qu’avec cette femme d’une grande intelligence, il y avait
beaucoup d’autres sujets à aborder. Mais Gayet est lucide et sait.
Lemoine n’a obtenu aucune réponse.
Bref, l’ignoble spectacle parigo-pur-jus auquel j’ai assisté, ma encore donné des arguments pour détester la société et pour affirmer ma conviction qui est que si la télé nous sert très souvent une soupe empoisonnée pour brouiller nos pensées, c’est que des crétins votent pour des Rois qui ne s’intéressent qu’au fric de leurs amis puants et propriétaires de milliards d’esclaves soumis et torturés.
Lemoine m’a confirmer dans mon
affirmation que je persiste à signer : il faut, avec des gens
intelligents, inventer la démocratie et être impitoyable avec l’égalité totale
entre les gens et la solidarité sans discutions avec les démunis. La connasse,
niaise et inculte aura au moins servi à ça ! Et je termine en enfonçant le
clou : trente minutes après le désastre, j’ai retrouvé PBLV sur la chaîne
voisine. Un pur bonheur sur l’ambiguïté de l’homme et sur sa valse hésitation
entre ce qu’il croit savoir et qu’il ignore, ce qu’il croit être qu’il n’est
pas, ce qu’il ne voit pas et qu’il croit voir….
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