Alors que, d’une manière générale, le
14 juillet devrait être – à part la prise de la Bastille – le grand moment des
réjouissances pour fêter le jour où le peuple a séparé la tête du corps du Roi
en deux parties inégales – concernant les mesures et le poids -, hier on a
assisté à une journée macabre où l’on a donné l’ordre au peuple de se souvenir
des terribles horreurs – erreurs souvent calculées – de la société et de ses
puériles dirigeants. A Paris, le matin, avec pour invité un Roi désaxé
gravement malade et terriblement dangereux – on n’a pas encore décelé vraiment
ce qu’était son collègue le Roi de France -, on a montré – comme dans un
sex-shop – des armes de guerres, de destruction des peuples et de rappeler les
guerres que nous aurions gagnées en massacrant des millions de pauvres gens qui
n’avaient rien demandé. On à pas parlé de la tête de Louis XVI pour ne pas fâcher
son fidèle et bien plus coquin successeur. A Nice, l’après-midi, on a fêté Daesh
et ses glorieuses interventions. On a beaucoup pleuré comme si les larmes
ressuscitaient les morts. Et on en a rajouté jusqu’à vomir. Si j’avais perdu un
être cher à Nice, hier, j’aurais fui la France et j’aurais interdit que son nom
soit gravé sur la pierre et cité par ceux qui décident et trahissent. Le 14
juillet aura en fait, été le jour de gloire de l’enfant-Roi, Roi de France Roi
Macron qui a passé sa journée en direct à la télé.
Mais le grand vainqueur – et ça me réjouit – aura été Gergiev, le chef d’orchestre soviétique ami de Poutine, qui aura été la vedette de la soirée à la tour Eiffel, vedette par sa direction peu commune et son programme consacré à l’opéra où des milliers de gens – le peuple – se serraient comme dans une boite de sardines en applaudissant à tout rompre, alors que tout le monde sait que 99,99999% de la population déteste l’art lyrique… Dommage que le stupide et cupide Stéphane Bern ait gâché la soirée !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire