Le Roi de France va de commémoration en
commémoration – 14 juillet, Nice, Vel d’Hiv aujourd’hui - pour porter la parole
macronistique aux gens bien comme il faut, en dedans et en dehors, en rappelant
impudiquement tous ces morts sacrifiés par la faute des dirigeants auxquels il
ressemble tant. Et pour cela, il s’entoure de ce qu’il y a de plus abject dans
sa profession : après Trump, le dictateur d’extrême droite Nétanyahou. Et
à chaque fois il marque des points parce que les naïfs français le voient comme le père
généreux et tout puissant qu’ils n’ont jamais eu, le voient en Dieu sauveur et invincible,
alors qu’il n’est qu’un tout petit enfant prétentieux et capricieux. Il explose
TOUT ce qui lui résiste – un général en chef lucide est en train d’en faire les
frais – et il croit que sa marche insensée, suicidaire et solitaire va le
conduire au Walhalla rejoindre Wotan.
Jamais la monarchie n’a
été aussi puissante. Jamais la naissance de la démocratie n’a paru à ce point
une illusion…
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