Il faisait pitié à voir le valet de
pieds du Roi de France, Roi Macron, enfant-Roi, jupitérien de naissance, hier,
lors de son discours à l’Assemblée nationale, devant les représentants du
peuple qui ne représentent – à quelques exceptions près – que les godillots
qu’une toute petite minorité de français ont envoyé au mauvais théâtre de la
comédie politique française. Il était barbu. Il était courbé. Il cachait sa
tête de faux-cul derrière le micro et n’a pu en une heure ou plus que débiter
des suppositions en trompe-l’œil, sur un ton monocorde grégorien à faire mourir
d’ennui la basse-cour des oies, coqs et canards déjà atteints par les
pesticides. Il a fallu l’arrivé du tribun impérialiste au caractère de cochon,
pour réveiller cette assemblée d’endormis. Il sait ce qu’il dit le coquin et il
le dit fort bien et de surplus, il a raison. Bravo Mélenchon, tu auras été
l’espoir de cet après-midi. Cependant, tu vois, si je t’admire pour ta vaillance
et ta lucidité, je ne voterai jamais pour toi – de toute façon, je ne vote pas
-. Tu me fais trop penser à Bonaparte qui s’est vite métamorphosé en Napoléon.
La dictature, c’est pas mon truc… et ça ne devrait pas être le tien.
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