« Ce qui se met en place, c'est un
pouvoir autoritaire, hypercentralisé et concentré dans les mains d'un homme et
de quelques-uns de ses obligés, où les intérêts des oligarques sont au premier
plan. » (Benoît Hamon). Benoît Hamon, qui est loin d’être un imbécile et
qui aurait mérité mieux de la part des misérables votants, voit juste et
annonce la suite qui sera faite d’amplifications d’amertumes, de misères et de
haines destructrices. L’enfant-Roi, Roi Macron, Roi de France, ne connaît rien
du monde dans lequel il vit, d’abord parce qu’il n’a jamais été démuni et
ensuite parce qu’il n’est pas passé sur le divan de Freud pour savoir pourquoi
son immuable figure de cire, super-ordinateur super réglé, lui tient lieu de
personnalité et de robot sans humanité. Les votants – des calculateurs pervers,
des ignorants, des moutons, des décérébrés, des zombies égarés – ont désigné
cette machine trop difficile à manipuler, d’autant que seule maman tient la
télécommande. Le point d’indice des fonctionnaires est gelé. Les retraités sont
cernés. L’école est totalement déstabilisé, la dette – bien connue par le Roi
avant son plébiscite – devient prétexte à mettre les chaines aux pieds de tous
ceux qui ne sont pas dans le top 50 des milliardaires corrompus, le « plus
jamais comme avant » de Jupiter vient de passer au « ce sera comme
avant, parce que ceux d’avant – le Roi lui-même – ont été des incapables, des
ignorants, des malhonnêtes ». Je ne peux plus – à 73 ans – prendre les
armes et sauter les barricades. J’espère que les Poutou, les Hamon, les Mélenchon
et les Le Pen, vont faire descendre la foule dans la rue et qu’ils auront le
courage de prendre l’Elysée comme nos glorieux ancêtres ont pris la Bastille…
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