Il semble que ce
n’est pas sur une chaîne d’information que j’ai vu, hier soir – et suivi le
récit –, Fillon, sa clique, son anti-clique et les innombrables voraces
vermisseaux qui gravitent autour du mot politique, pouvoir sans fin qui
terrasse tout ce qui peut être humain.
J’ai vu le retour au
bercail d’une adolescente mutilée portant un terrible secret de famille qui va
précipiter ce monde illusoire et dérisoire qu’est l’or, l’argent, le sexe et le
pouvoir, fantasme d’une gloire vouée à la déchéance et à la mort certaine qui
aura tout écrasé sur son passage. Car, exhiber sa monstruosité sert à la cacher
ou à en dissimuler une autre bien plus terrifiante. Pas de place ici aux
enfants innocents qui ne l’ont jamais été car issus de parents dégénérés. Même Eluard
et son poème « Liberté » a perdu toute valeur et tout sens…
David Cronenberg,
Maps to the stars (2014)
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