Ma
conviction n’a jamais vraiment changé et ce ne sont pas mes douze années
d’analyse – interrompues malencontreusement mais bientôt sur un nouveau départ
– qui l’a, le moins du monde, altérée. La vérité n’est ni dans ce que l’on
voit, ni dans ce que l’on entend, mais derrière et très loin et tout au fond,
dans la vibration de la fondamentale des sujets qui nous préoccupent et qui, si
nombreux soient-ils, ne forment qu’un tout pour n’être qu’un. Et c’est pourquoi
la relation homme-femme/femme-homme ou l’inverse ou l’inverse de l’inverse, est
le sujet – le seul et l’unique - de la constance des vies successives dans ce
monde.
Chez
l’homme primitif – chez l’homme tout court – la femme n’est qu’objet de
convoitise, de possession et de domination pour satisfaire un besoin impératif
d’écraser et de faire disparaître cette peur qui torture son ventre depuis que
celle-ci a osé, sans consultation ni pudeur, l’expulser dans la douleur et
l’horreur de ce gouffre rouge où il était si heureux. Ma mère m’a éjecté dans
cette vie de non-sens sans me demander mon avis.
Et
c’est de là que la femme tient sa force et son pouvoir alors qu’elle s’imagine
que l’homme veut la briser. Pourquoi ne voit-elle pas à quel point elle
terrorise l’homme qui n’aspire qu’à se défendre et à se venger. Elle a en elle
tous les pouvoirs de l’humanité, simplement en étant capable de créer, de
fabriquer, de construire et de guider sur les chemins un être de chair et de
sang qui lui appartient parce que constitué entièrement de ses propres mains.
Sans elle, point d’humains. Sans humains, point de vie. Pour l’homme, il ne reste rien, sinon
une petite graine à placer au bon endroit et au bon moment avant de s’en laver
les mains. Et c’est pourquoi – et non seulement je ne l’excuse pas et que bien
au contraire je le condamne sans aucune circonstance atténuante – l’homme dans
son immense peur, tel un lâche, a une très forte tendance à vouloir se venger
contre celle qu’il admire et vénère plus que tout - épouse ou maîtresse, mère et fille confondues -, celle qui fait l’objet de
tant de désir inassouvis, contrariés, détruits, sauf dans les rares cas où le
couple a su voyager à travers le temps pour retrouver d’elle et de lui dans les
miroirs respectifs de leur inconscient.
C’est sa peur paralysante et destructrice de la femme, sexe fort et implacable, qui conduit l’homme à cette lâcheté honteuse et impardonnable et c’est aussi le jeu de la femme qui ne s’est ni vue dans son miroir, ni écoutée dans sa pensée, qui trouble la cohésion de ces deux être dissemblables et incompatibles, parce que, très souvent et quasi toujours, ils suivent le chemin des préjugés d’une société gangrénée par une maladie destructrice et déterminée, le pire des cancers qu’aucune science ne pourra jamais guérir.
C’est sa peur paralysante et destructrice de la femme, sexe fort et implacable, qui conduit l’homme à cette lâcheté honteuse et impardonnable et c’est aussi le jeu de la femme qui ne s’est ni vue dans son miroir, ni écoutée dans sa pensée, qui trouble la cohésion de ces deux être dissemblables et incompatibles, parce que, très souvent et quasi toujours, ils suivent le chemin des préjugés d’une société gangrénée par une maladie destructrice et déterminée, le pire des cancers qu’aucune science ne pourra jamais guérir.
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