Je n’ai pas vu, comme pronostiqué, les
boxeurs annoncés avec des flots de sang à gicler dans les écrans télés. J’ai vu
deux hommes cools en costumes de ville, sans gants ni caleçons, dans un décor
bleuté sans ring, face à trois prédateurs avides de ce breuvage de vampires.
Ils avaient bien écouté les conseils du patron des socialistes, les convenances
amicales où la mort du parti. Je déteste, je vomis les femmes et les hommes
politiques – tous sans aucune exception – et c’est pourquoi rien – rien au
monde – ne me fera retourner aux urnes, surtout pour désigner un Roi. C’est
pourquoi j’ai très envie d’effacer un instant le bémol par un bécarre pour dire
que j’ai ressenti une certaine sympathie pour ces deux hommes qui ont réussi un
vrai miracle – laïque, celui-là -, se parler dans un langage abordable,
échanger des idées pas si ignobles que cela grâce à l’infatigable utopie
d’Hamon qui semble être le seul rempart à l’arrivé au pouvoir d’un Trump et de tous ceux qui vont suivre. Ils ont été à la hauteur d’un bel échange courtois et c’est
pourquoi je regrette vraiment qu’ils n’aient pas proposer la suppression du Roi
et l’effacement des femmes et des hommes devant les idées novatrices qui seules
devraient faire l’objet d’une consultation du peuple. L’homme providentiel,
comme Dieu, n’existe pas. Seul ses convictions ont une valeur qui peut être
analysée, discutée et mise en application après vérifications scrupuleuses.
Hier soir, la monarchie française a reçu une leçon… mais à quoi cela
sert-il ?
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