Didier Lannoy, Quatuor 2010 |
Alors qu’un dernier sondage donne en
tête la fasciste Marine et le renard Macron, suivis par le dictateur Mélenchon
puis par le voyou Fillon, les français qui se sentent obligés de voter – je me
demande pourquoi - n’ont pas vraiment de choix et n’ont plus qu’à se flinguer.
Moi je ne vote pas et c’est mon droit parce que personne n’est obligé de
supporter et d’adhérer à la société dans laquelle une femme l’a lâchement
parachuté puis abandonné. Cette société, je ne l’aime pas et je refuse de me
fourvoyer dans cette comédie dramatico-tragique qu’est le foutage de gueule de
l’élection où seul le mensonge est Roi. C’est pourquoi lorsque hier j’ai
découvert que le faux-cul de Mélenchon voulait m’imposer, par la force, le
dépôt d’un morceau de papier cul dans la fente d’une boite à coucou, j’ai eu
subitement une haine indescriptible pour ce dégénéré qui finissait par me
sembler sympathique. Comme quoi, les sentiments sont les pires trahisons de la
pensée humaine. Rassurez-vous, je me suis ressaisi et j’ai de suite félicité
mon reflet dans mon miroir – mon je – pour cette prise de conscience aussi
rapide. Surtout ne soyez pas inquiet, je suis redevenu moi-même, mon vrai je,
celui qui m’a toujours accompagné et guidé dignement sur les chemins tortueux,
accidentés et boueux intiment liés à ma vie, aujourd’hui en phase terminale mais
suffisamment remplie pour je que retourne dans le néant qui n’aurait jamais dû
me construire… une erreur de virgule, probablement !
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