dimanche 12 novembre 2017

vu à travers le tube @ rien… rien ce matin…


Rien ce matin… rien… que des riens… je ne trouve pas le sujet qui pourrait satisfaire ma défiance envers ce monde auquel je m’efforce de tourner le dos parce que sa vision m’insupporte et me donne des nausées. Je voudrais encore dire ma haine pour ce Roi que vous avez choisi parce que votre conscience est éteinte puisque, jamais, elle ne s’est allumée. Ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir une conscience éveillée. Pour qu’elle ne soit pas dans le sommeil perpétuel, il faut beaucoup travailler et beaucoup fuir ou rejeter les mots et les paroles qui ne viennent pas de nous, les belles citations des poètes et des philosophes, la totalité du verbiage de la bête immonde politique. Il faut la connaissance à condition de savoir l’ignorer. Apprendre à ingurgiter puis apprendre à rejeter. Mon professeur regretté d’écriture, Charles Montaland, me disait : « Attention ! Pas deux quintes de suite, pas de fausses relations de triton… » et beaucoup d’autres interdictions. Et il rajoutait : « C’est à cette seule condition que vous gagnerez votre liberté d’écriture et que devenu maître de votre main, vous magnifierez toutes les interdictions ! » Et qu’est-ce qu’il avait raison ! Pour être libre il faut savoir et oublier nos connaissances pour rejoindre nos fondamentales qui sont la seule et unique expression de notre liberté. L’homme social a oublié les règles. A force de feindre il est devenu menteur et insignifiant. Pour preuve, il vote sans savoir que le vote est truqué et il ne sait même pas que nommer un Roi c’est offrir sa tête à l’échafaud. Il n’y a plus de solution. Le monde est taré. Et l’homme qui ne veut pas vivre libre est brisé par cette situation. Je suis heureux de partir pour le néant que j’ai connu avant que la femme infâme me ponde sans mon autorisation. Je suis heureux de quitter ce monde même si c’est lui qui m’a fait connaître Freud, Wagner, Hitchcock et Lynch, les seules pensées qui auraient pu rendre à l’homme sa dignité s’il ne s’était pas laissé happé par les veuleries de la société.      


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