La question est de savoir s’il est
nécessaire de vivre en société. Si oui, de savoir s’il faut créer des lois –
contraignantes et anti-libertés obligatoirement – pour son bon fonctionnement,
de savoir s’il faut des Rois-dictateurs pour la régenter et des conventions de
toutes sortent pour calmer les ardeurs et châtier les innocents. Moi, je suis
certain que la société est le malheur de l’homme, l’origine de sa destruction
et les liens aux chevilles qui l’empêche d’avancer. L’homme est né pour être
seul afin de garder sa liberté de pensée, pensée forgée au fils du temps en
observant et disséquant les pensées des gens qu’il côtoie – ignorants ou
savants – et qu’il ne fréquente pas. Colombo avance parce que sa pensée est
issue des ses pieds qu’il garde fortement posés sur la terre. L’agent Cooper
avance encore plus vite parce que sa pensée est issue de ses pieds qui collent
à la terre et qui, parallèlement, sont plongés sous cette même terre et observent les
forces souterraines auxquelles on ne peut échapper. Ils sont, sans doute, les
deux meilleurs flics-observateurs-enquêteurs que je connaisse. Et je remarque
que dans leurs démarches il n’y a pas de Dieux. Et c’est bien normal puisque
Dieu n’existe pas. L’homme se trompe parce qu’il ne cherche pas où il devrait
chercher. L’homme est ignorant parce qu’on ne lui enseigne que les matières
inutiles pour qu’il en fasse une priorité afin d’ignorer l’essentiel qui est
d’apprendre sa propre identité. C’est pourquoi il est esclave de tout ce qui
bouge et de tout ce qui ne bouge pas et que dépendant il est né, dépendant il
restera. Et s’il n’a pas la chance d’être Columbo-Cooper, il a encore la
possibilité de rencontrer Freud. Qu’il se dépêche parce que les dictatures
florissantes, très bientôt, il sera brûlé sur le bûcher et sur la place
publique.
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