Je n’en reviens pas. Je ne peux m’y
faire. Un journal parisien titre à sa une : « Johnny Hallyday
lutte. La France s’inquiète. » Désolé mais la France c’est aussi moi
puisque j’y suis né et que j’y vit depuis bientôt 74 ans. Et je peux vous
assurer que je ne suis pas inquiet pour Johnny Hallyday, parce que je me fous
éperdument de lui et de sa santé parce que jamais je n’ai trouvé la moindre
qualité chez le bonhomme et chez le hurleur d’inepties. Ce qui m’embête, c’est
que si il meurt – et il va bien mourir un jour – les radios et télés vont me
faire chier pendant des jours avec ce fait banal et obligatoire. Est-ce que la
France s’est inquiétée quand j’ai perdu ma fille qui allait avoir 16 ans parce
que la médecine a été incapable de la soigner ? Je m'étais juré de ne
jamais évoquer ce fait de ma vie personnelle, mais cette fois les bornes sont
dépassées. La connerie humaine a dépassé tout ce que je pouvais imaginer. Et c’est
d’autant plus triste que personne ne s’intéresse aux drames permanents que
vivent les pauvres et les démunis et qu’on est entrain de nous faire tout un
fromage sur un nullissime minable, bourré de fric !
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