83 femmes, anciennes syndicalistes de l’UNEF,
dénoncent les violences sexistes et sexuelles, dont des viols, commis pendant
des années par des dirigeants de l'organisation syndicale étudiante. « Comment
avons-nous pu militer avec tant d'énergie et d'abnégation dans cette
organisation en laissant les femmes, nous-mêmes, y endurer de telles violences
? », s’interrogent-elles. Et la parole féminine continue sa marche
inexorable pour l’extermination d’un processus universel qui couvre toutes les
époques et tous les continents. Et pourtant, je ne suis pas sûr que la société
des animaux mâles et femelles, qui marchent sur leurs deux pattes arrières,
s’intéressent particulièrement à ce phénomène. Les « dénonciations »
font parties d’un processus classé dans « retard à l’allumage » et
c’est bien ça qui pose problème. On sait que les femmes ont toujours hésité à
dénoncer leurs porcs en raison de la peur et la terreur que ceux-ci leur
inspirent, mais on ne sait toujours pas pourquoi elles restent dans le déni en
continuant de fréquenter cette race inférieure qui ne leur apporte que des
désagréments. Renforcer l’arsenal répressif, pour envoyer tous ces tarés,
héritiers de mille générations, en prison, est loin d’être la solution, parce
qu’ils en sortiront un jour et recommenceront. La solution semble être
l’éducation et l’ouverture de la pensée sur les réalités de la société. La
solution semble être la condamnation de l’éternelle et surpuissante langue de
bois. Non, les petites filles ne doivent pas obéir à leur papa, ni à leur
frère, ni à leur oncle, ni à leur grand-père. Non, les petites filles ne
doivent pas obéir à leur instituteur, ni à leur professeur, ni à leur patron.
Les petites filles doivent apprendre à être guerrières et à se défendre avec
les armes de combat. Les petites filles doivent savoir qu’elles ne sont pas
nées pour pondre et cajoler un mâle poilu, mais pour se réaliser pleinement en
apprenant à se connaître, à se respecter et à vivre sa vie pleinement. L’heure
des bons sentiments a sonné. L’heure des religions et des morales militaires
est tombée dans le vide-ordure. Le porc doit poursuivre son chemin de porc
parmi les porcs. La truie doit faire de même. Et si par hasard, quelques unes et quelques uns
parviennent à se croiser, peut-être arriveront-ils à métamorphoser leur
condition d’animal en condition d’humain ayant une pensée suffisamment
développée pour construire quelques petites choses ensembles. Eternelle utopie
dont je suis habité… tout cela n’est pas pour demain !
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