les brumes de l’étang
étendent leurs voilures
dans les embouchures
des trompes de Satan
Lucile s’y faufile
s’y glisse en ondulant
dans le tube rougeoyant
qui conduit à l’idylle
en agile sirène
elle monte les ténèbres
jusqu’au croisement célèbre
de la mise à mort dans l’arène
surgit la lumière foudroyante
que traverse le pieu
dans l’incandescence des
dieux
qui terrorisent les prières
ainsi est érigé
le comble de l’ignominie
celui qui se dit vie
l’homme statufié
hG
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