Hier soir, la sinistre pièce
de théâtre jouée en boucle depuis plusieurs mois a été lumineuse et éclatante –
malgré ses quatre heures - grâce à l’arrivée de nouveaux acteurs qui ont
renouvelé le genre et réveillé les idées installées depuis que la monarchie
règne en maître sur le pays. Pour rien au monde je n’aurais manqué la sinistre tête de
Fillon le voyou…
Si Lassalle a été le maître
de la poésie et des sentiments – un vrai héros des contes et légendes de mon
enfance -, Arthaud et Poutou ont été les maîtres incontestés de la vérité et de
l’éloquence. Enfin je me suis retrouvé et enfin j’ai ressenti de la dignité
dans le discours politique si sauvagement abimé et humilié depuis l’ère des
temps. Ils ont eu raison sur toutes les lignes et eux seuls ont apporté les solutions
aux cancers innombrables qui rongent la société. Ils ont dit où était l’argent
qui manque si cruellement aux démunis ; ils ont désigné les coupables et
les têtes à couper sans hésitations, sans remords et sans culpabilité.
Maintenant, c’est vous qui
décidez : la vie ou la mort sans fin. Ce n’est pas compliqué…
La vie
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