Depuis l’origine du monde,
les politiques menées par les Rois, les Roitelets, les Sous-Rois, les,
Petits-Rois, les Minuscules-Roitelets, sont les politiques de répression. Les
territoires sont de vastes codes de la route jonchés de panneaux
d’interdiction. Un des derniers représentants de la race des Rois – bien qu’il
ne soit pas encore Roi mais qu’il prétende le devenir - c’est Fillon. Voilà que son dernier caprice pré-royal est
d’armer les polices municipales des villes de plus de 10 000 habitants. J’en
reste baba ! je croise – dans la rue - tous les jours des trucs-machins
qu’on appelle police municipale dans ma ville de 24 ou 25 ou 26 000 habitants –
Aix-les-Bains en Savoie – et chaque fois – alors que j’en ai pris l’habitude –
je suis effaré par le trio – ils ne se déplacent que par trois – de jeunots –
garçons et filles – qui baladent nonchalamment leur mine patibulaire et leur
corps plus souvent grassouillet pour ne pas dire cellulisant et bedonnant que
rachitique, jetant des regards de haines sur les voitures en stationnement. Je
n’ai pas l’impression que leur cervelle ait enregistré l’existence de Platon,
Diogène, Molière, Racine, Hugo, Ionesco, Mozart, Schubert, Wagner et Freud. Et
Fillon va mettre dans les mains de ça une arme impitoyable qui partira à la
moindre impulsion ressentie par leur insuffisance de neurones. Votants
filloneux, à votre place je tremblerais et je ferais dans mon froc. Votants,
avant de glisser votre papier etc… songer abondamment que tout homme portant un
uniforme - et de plus une arme – est un animal dangereux. Choisissez bien…
Moi, mon choix est fait. Je
ne veux pas d’uniformes, je ne veux pas d’armes, je ne veux pas de Roi… Je ne
vote pas…
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