Tristan e Isolda (la muerte) par
Rogelio de Egusquiza.
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lac profond
vos yeux se hasardent
à mirer mon regard
miroir mouvant
désespérant
flots jaillis de l’iris écorné
angoisse du mouvement
qui entre dans la torpeur
d’ouvrir la fenture
chair douce et frivole
c’est parce que point je vous connais
madame que le désir est atroce
conquérir dans le respect
votre secret enserré entre vos cuisses
que bien vous cachez sous vos artifices
en toiles de jutes
et découpes asservies
aller à vous venir à moi
rencontre indicible
illuminée de pensées fertiles et
troublantes
et laisser l’illusionniste
transgresser l’image
je ne vous aime pas
la supercherie est inventive
joue la contrefaçon
Isolde n’eut qu’un philtre
Tristan un désir d’enfant
hG
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