dimanche 26 février 2017

isolde et tristan



Tristan e Isolda (la muerte) par Rogelio de Egusquiza.


lac profond
vos yeux se hasardent
à mirer mon regard
miroir mouvant
désespérant
flots jaillis de l’iris écorné

angoisse du mouvement
qui entre dans la torpeur
d’ouvrir la fenture
chair douce et frivole

c’est parce que point je vous connais
madame que le désir est atroce
conquérir dans le respect
votre secret enserré entre vos cuisses
que bien vous cachez sous vos artifices
en toiles de jutes
et découpes asservies

aller à vous venir à moi
rencontre indicible
illuminée de pensées fertiles et troublantes
et laisser l’illusionniste
transgresser l’image

je ne vous aime pas

la supercherie est inventive
joue la contrefaçon
Isolde n’eut qu’un philtre
Tristan un désir d’enfant

hG


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