Décidément, les godillots du Roi de
France sont bien comme leur monarque-dictateur, hors des réalités. La dernière
en date est la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, qui veut reprendre un
vieux projet sortit des cerveaux ravagés qui consiste en la création d’une
maison commune de la musique qui regrouperait les deux musiques farouchement
ennemies que sont la musique dite savante alors qu’elle simple comme ma brosse
à dent et la musique dite actuelle alors qu’elle est vieillotte, primitive et
nullissime comme celle de l’homme des cavernes et qu’elle ne peut s’assimiler
qu’à du bruit abrutissant. On voudrait mettre en parallèle, sans aucune
distinction, l’immensité de la richesse créatrice, sur deux siècles, apportée
par Monteverdi, Bach, Mozart, Schubert, Wagner, Debussy, Berg, Boulez, et j’en
passe, avec la pauvreté pitoyable des Brassens, Brel, Piaf, Pagny et tous les
jeunots et jeunottes aux noms anglais et
américains qui m’échappent et qui ne font qu’un bruit incessant qui couvre les bruits de la rue, mille fois
plus intéressants. Il y a d’un côté la culture, l’imagination, l’invention, la
construction, l’équilibre, la raison, la sensibilité, l’humain et l’amour, et
de l’autre, la machine à fric encensée à longueur de journées par les radios,
les télés et les réseaux sociaux. Le travail de la ministre, c’est de faire
entrer l’intelligence dans tous les recoins perdus et ignorés du territoire et
des cerveaux en créant des écoles de musique classiques – il n’y en a presque
plus -, des salle de concerts dans toutes les communes et trois ou quatre
maisons d’opéra par département. Tout le reste n’est que démagogie et une fois
encore, l’avilissement des cerveaux à l’instantané et à la facilité, ceci, bien
évidemment, pour mieux contrôler et asservir l’être humain si facilement
corruptible.
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