mercredi 29 novembre 2017

vu à travers le tube @ et la liste s’allonge…


83 femmes, anciennes syndicalistes de l’UNEF, dénoncent les violences sexistes et sexuelles, dont des viols, commis pendant des années par des dirigeants de l'organisation syndicale étudiante. « Comment avons-nous pu militer avec tant d'énergie et d'abnégation dans cette organisation en laissant les femmes, nous-mêmes, y endurer de telles violences ? », s’interrogent-elles. Et la parole féminine continue sa marche inexorable pour l’extermination d’un processus universel qui couvre toutes les époques et tous les continents. Et pourtant, je ne suis pas sûr que la société des animaux mâles et femelles, qui marchent sur leurs deux pattes arrières, s’intéressent particulièrement à ce phénomène. Les « dénonciations » font parties d’un processus classé dans « retard à l’allumage » et c’est bien ça qui pose problème. On sait que les femmes ont toujours hésité à dénoncer leurs porcs en raison de la peur et la terreur que ceux-ci leur inspirent, mais on ne sait toujours pas pourquoi elles restent dans le déni en continuant de fréquenter cette race inférieure qui ne leur apporte que des désagréments. Renforcer l’arsenal répressif, pour envoyer tous ces tarés, héritiers de mille générations, en prison, est loin d’être la solution, parce qu’ils en sortiront un jour et recommenceront. La solution semble être l’éducation et l’ouverture de la pensée sur les réalités de la société. La solution semble être la condamnation de l’éternelle et surpuissante langue de bois. Non, les petites filles ne doivent pas obéir à leur papa, ni à leur frère, ni à leur oncle, ni à leur grand-père. Non, les petites filles ne doivent pas obéir à leur instituteur, ni à leur professeur, ni à leur patron. Les petites filles doivent apprendre à être guerrières et à se défendre avec les armes de combat. Les petites filles doivent savoir qu’elles ne sont pas nées pour pondre et cajoler un mâle poilu, mais pour se réaliser pleinement en apprenant à se connaître, à se respecter et à vivre sa vie pleinement. L’heure des bons sentiments a sonné. L’heure des religions et des morales militaires est tombée dans le vide-ordure. Le porc doit poursuivre son chemin de porc parmi les porcs. La truie doit faire de même. Et si  par hasard, quelques unes et quelques uns parviennent à se croiser, peut-être arriveront-ils à métamorphoser leur condition d’animal en condition d’humain ayant une pensée suffisamment développée pour construire quelques petites choses ensembles. Eternelle utopie dont je suis habité… tout cela n’est pas pour demain !


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