lundi 15 mai 2017

souviens-toi canapé…




Souviens-toi canapé marron d’un dimanche après-midi. Personne ne convient personne. La dame ne te plaît pas. Elle rêve d'un ridicule galopin qui boit de la bière. Tu ris. C'est rigolo, un peu idiot. Couché sur le canapé, tu éternues de l'allergie à moi que tu pleures et enterrement. Ablution elles disent, crime tu comprends. Des voix qui parlent cuves de vin vident des bouquins. Tu rêvasses de poulets rôtis et de traits d'esprit. Tu cherches la fin des tergiversations de ce maudit canapé sous le matelas. Pourquoi-faire ? Tu dis fantômes ou folie ? Tu avais la femme que tu détestes. Tu n'as pas à te justifier. C'est démodé. Rassure-moi. L'assassinat de pulsions meurtrières rêve de la revanche des razzias de la moutarde à la virgule près. La voix s'est tue entre rire et angoisse, petit haricot russe.

hG
avec la complicité
 de Robert Arlot


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