A la suite de ce dernier attentat
commis hier soir sur les Champs-Elysées, je ne comprends pas ces trois
« gros » candidats qui annulent leur dernier jour de campagne. Ils
font le jeu de Daesh. Le voyou Fillon a même souhaité que l’on interrompe cette
campagne parce, sans doute, veut-il paraître – aux yeux de l’opinion – l’homme
d’Etat concerné et conscient du danger qu’un rassemblement fait courir aux
populations. Mais jamais, ces derniers mois, en raison de l’élection du Roi,
les rassemblements n’ont autant pullulé. Et le plus grand danger reste à
venir. Ce sera ce dimanche, le jour ou des millions de français vont courir aux
urnes pour réaliser leur fantasme : mettre sur le trône de France le héros
ou l’héroïne- que même Wagner n’aurait pu imaginer – dont ils vont baiser les
pieds pendant cinq ans, courbés sous le joug du fouet, jouissant d’avoir enfin
trouver le père absent. Je me demande alors pourquoi le voyou Fillon ne demande
pas la suppression de ce jour fatidique placé sous le signe de tous les
dangers. Sans doute, parce que c’est ce dimanche qu’il veut être Roi… au mépris
des populations !
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